On parle beaucoup du last mile delivery / livraison dernier kilomètre.
Mais quid du pénultième kilomètre ?
Le last mile delivery est traité dans tous les magazines professionnels. On ne compte plus les projets d’ELU (entrepôts de logistique urbaine), les start ups en nouvelles mobilités (cargo bikes, petits véhicules électriques de livraison de marchandises …). Il reste beaucoup à faire pour réduire le trafic et les émissions dans les villes en améliorant la logistique du dernier kilomètre, mais il y a un véritable engouement.
Mais un point sur lequel je ne nous (la profession) trouve pas assez focalisé est le kilomètre d’avant. Le kilomètre qui va livrer ces ELU.
Si vous regardez la carte de la ZFE parisienne (ce n’est qu’un exemple, mon propos est valable pour les autres ZFE) vous comprendrez que les ELU ne peuvent pas tous se situer en bordure de ZFE :
-Déjà parce que ces ZFE vont évoluer dans leur géographie, il n’est pas interdit de penser que les ZFE vont grandir avec le temps (certaines villes comme Stains, Villemoble ou Boissy Saint Léger ont déjà fait part de leur souhait d’intégrer la ZFE)
-Ensuite parce que l’on ne va pas livrer Paris 4 à partir de Pierrefitte ou Thiais. Un des buts de la logistique dernier kilomètre est de réduire le nombre de véhicules sur les routes, en mutualisant les livraisons. Si vous avez 30 km d’approche (A/R) chaque jour par des dizaines de véhicules sur le même trajet, vous ratez en partie l’objectif.
Il va donc falloir que les ELU soient répartis au sein des ZFE.
Et donc qu’ils soient approvisionnés en poids lourds qui n’émettent pas quand on les utilise.
Il faut donc penser à un schéma logistique global, intégrant les ELU, mais aussi l’approvisionnement de ces derniers depuis des plateformes logistiques plus larges, plus lointaines et par des véhicules non émetteurs.
Si vous avez besoin de mettre en place de schéma logistique pour continuer à livrer vos produits dans les ZFE, contactez moi
